13 févr. 2014

Paroles de Formateurs: Chris Daniel et Thomas Drouot

Suite au succès rencontré par l'article sur Karim et sa philosophie d'entraînement, j'ai décidé de créer une nouvelle rubrique qui sera récurrente sur le blog et qui s'appellera "Paroles de Formateurs". L'objectif est de donner la parole aux coachs qui ont une expérience de la formation de jeunes.  Les deux premiers coachs formateurs à s'exprimer seront Chris Daniel de la Saint-Charles de Charenton et Thomas Drouot du Paris-Levallois.

                                 Chris Daniel                             Thomas Drouot




Stevy: Bonjour à vous deux, pouvez-vous nous décrire votre parcours en tant qu'entraîneur?

Chris: J’ai commencé à encadrer très tôt mais j’ai vraiment eu la vocation vers l’âge de 27 ans. J’ai passé l’Entraîneur Jeunes, l’Entraîneur Régional et le BE1 en 1 an, en entraînant l’Ecole de Minibasket, des U13F et des Séniors Filles. Puis, une fois le BE1 en poche en 2004, je suis parti sur Paris et j’ai rejoint le Paris Basket Racing pendant 2 ans. J'étais en charge des Cadets Région et assistant sur les Cadets France 1ère division. Cela m’a permis de côtoyer Samy BOUZIT et Christophe DENIS à l’époque.
Ensuite, j’ai rejoint le club de Charenton en 2006 travaillant successivement avec les U13M 1ère division région (2 saisons), l'équipe NM2 en assistant de Germain FIDAMI (3 saisons), les Cadets France 2nde et 1ère division (3 saisons et ½),  les Séniors Filles PERF et ERF (2 saisons), et enfin les Séniors en NM2 depuis cette saison. J’ai passé mon BE2 en 2007 et je l’ai obtenu du premier coup. 

Thomas: J’ai commencé a entrainer à 18 ans à l’Olympique Sannois Saint-Gratien.
Pendant ma première saison, j’ai entrainé les benjamins 2 en département. J’ai ensuite entrainé pendant 2 saisons les Benjamins 1 en région. J'ai en même temps travaillé pendant 3 ans sur la sélection départementale benjamin du Val d’Oise, la première année en tant qu’assistant et les 2 autres en tant qu’entraîneur.
Je suis ensuite parti au Levallois Sporting Club Basket. J’y ai entrainé pendant 3 ans la première équipe minime. Nous sommes passés en 3 ans du championnat départemental au ¼ de finale du championnat de France.
Lors de ma 3ème année avec l’équipe minime, j’entraînais également notre équipe senior créée après la fusion avec le PBR en Nationale 3. La saison suivante, j’ai continué uniquement avec cette équipe senior.
La remontée en PRO A du Paris Levallois nous a permis de recréer un centre de formation (équipe espoir) que j’ai entrainé pendant 4 ans. Au cours de mes 2 dernières saisons, j’étais également l’assistant de l’équipe professionnelle. Depuis cette année, je me concentre à 100% sur cette fonction d’assistant coach.


Stevy: Que pensez vous de la formation des jeunes actuellement en France?

Chris: Pour améliorer la formation des jeunes, je pense que les entraîneurs doivent être plus curieux. Ils doivent aller voir ce qui se fait ailleurs, et pas forcément très loin. Il y a un réel manque d’échanges entre entraîneurs qui ne pourrait qu’améliorer la formation des jeunes si cela évoluait.
Ensuite je pense qu’on est très frileux pour donner leur chance aux jeunes joueurs au niveau professionnel (Pro A et Pro B) et y compris en NM2 ou NM3.
Enfin, il faut augmenter les volumes d’entraînement car on ne s’entraine pas assez en France. On n’a pas assez le goût du travail, de la répétition. Il faudrait plus de classes à horaires aménagés ou de section sportive pour pouvoir concilier études et sport de haut niveau.

Thomas: Je pense qu’elle est très hétérogène. Il y a des endroits en France où il y a du très bon travail de fait et d’autres où le travail effectué est moins bon.
J’identifierais tout de même deux problèmes récurrents :
  • Le niveau moyen des entraineurs de poussins, benjamins me paraît trop faible. Ces 2 catégories sont très importantes et nous voyons souvent de jeunes coachs débutants qui sont souvent livrés à eux même.
  • Notre dernière étape de formation est bâclée. Les jeunes joueurs qui sortent de centre de formation ne trouvent pas de terrain d’expression (à part les meilleurs). Nos jeunes doivent exploser à 20 ans. Nous avons peu de jeunes qui se révèlent sur le tard. En gros, c’est soit la PRO A, soit la Nationale 2 et très rares sont les jeunes qui arrivent à remonter sur des championnats PRO après être passés par la Nationale 2.

Stevy: Est-ce qu'il y a des modifications ou des réformes que vous souhaiteriez concernant les championnats de jeunes ou les filières d'accès au haut niveau? 

Chris: Premièrement, je trouve que la formation s'éloigne un peu de la réalité s’il n’y a pas le spectre de la relégation, si on joue un championnat aseptisé,  car on enlève une partie du stress. C’est le cas en Espoirs, mais aussi en U18 pour les Centres de formation et au CFBB. D’un autre côté, cela permet de mettre des jeunes sur le terrain sans la crainte du résultat mais je m’interroge encore sur ce qui est le mieux.
Ensuite, on s’aperçoit que le système de détection aujourd’hui n’est pas suffisant. Beaucoup de joueurs débutent tard et peuvent passer au travers des mailles du filet.
De plus, on cherche principalement les grands gabarits, laissant des potentiels physiques plus modestes sur le côté, et je pense qu’on ne joue pas qu’avec des grands gabarits ou des athlètes.
Sur le championnat U15M France, la FFBB resserre l’Elite à 48 équipes (contres 72) ce qui me semble être une très bonne idée car beaucoup d’équipes n’avaient pas le niveau et rendaient le championnat moins intéressant pour la formation. Il faudrait étendre cela aux U17M (en prévision apparemment).

Thomas: Je pense que la reforme du championnat de France minime est une bonne chose car ce championnat ne me paraissait pas très intéressant avec peu de matchs serrés.
Le filière pôle puis INSEP me paraît moins efficace qu’il y a quelques années. Je n’ai pas assez creusé la question pour pouvoir donner un avis mais il y a surement une réflexion à avoir.



Stevy: On critique souvent la faible place donnée aux jeunes en Pro A. Selon toi, est-ce due aux jeunes qui ne sont pas compétitifs ou aux entraîneurs qui ne donnent pas leur chance aux jeunes?

Chris: Je vais donner une réponse de normand mais un peu des deux je pense. Il faut faire de la compétition pour progresser, mais aussi jouer contre des joueurs plus forts. En Pro A, quand le président débourse des gros salaires pour ses étrangers, il veut que ces mecs jouent… donc les temps de jeu en sortie de banc sont limités pour les jeunes. Pourtant il y a pas mal de joueurs potentiels en France mais sont-ils suffisamment travailleurs ?! Je ne pense pas. C’est aux entraîneurs d'essayer de changer les mentalités des joueurs, de leur faire comprendre la valeur du travail.
Pour vivre cette situation à un plus bas niveau, au-delà de la confiance que tu donnes aux jeunes, il y a le contexte pour les faire jouer sans qu’ils aient trop de pression au début. On veut peut être trop protéger des fois. Pourtant pour progresser il faut prendre des claques.

Thomas: Les coachs Pro A ont tous une grosse pression de résultat immédiat. Ils sont jugés uniquement sur cette performance. Ils feront donc jouer un jeune si ce jeune aide son équipe à gagner des matchs. A mon sens, peu de jeunes jouent car peu d’entre eux apportent une plus value garantie à leur équipe.
Le plus gros problème est que très peu de jeunes joueurs français jouent un vrai rôle dans des équipes de PRO B ou Nationale 1. Certains joueurs sortant de centre de formation ne sont pas prêts à jouer en PRO A immédiatement mais ils pourraient l’être s’ils évoluaient en PRO B ou Nationale 1 pendant 2 ou 3 saisons.



Stevy: Pour toi, quelles sont les priorités dans la formation des jeunes joueurs (jusqu'à U18)?

Chris: C’est un vaste sujet mais je dirais qu’il faut développer chez les joueurs une grande maitrise technique avec la possibilité de la conserver sur des séquences à haute intensité.
Il faut aussi développer une bonne connaissance du jeu: construire une culture forte et connaitre parfaitement les situations basiques, notamment dans le jeu à 2 et à 3, savoir jouer les renversements et les fixations.
Pour la partie physique, il faut une maitrise complète des appuis, être gainé et insister sur les changements de rythme. Enfin, il faut être compétiteur ! 

Thomas: Avant 16 ans, il est souvent difficile de pouvoir identifier précisément le profil futur de chacun de nos joueurs. La priorité est donc de les faire progresser techniquement dans l’ensemble des fondamentaux individuels et de développer chez eux la lecture de jeu avec des formes de jeu ouvertes.
Entre 16 et 18 ans, nous pouvons avoir une idée plus précise du profil futur de nos joueurs. Pour chaque individu, nous essayons d’identifier les lacunes restantes afin de pouvoir se rapprocher du haut niveau. Les lacunes peuvent être d’ordre technique, physique, mental…
La priorité va être de proposer des contenus d’entraînement qui vont permettre au plus grand nombre de nos joueurs de progresser afin de se rapprocher de leur plus haut niveau. Cela passe forcement, par moment, par un travail par petits groupes ou individualisé.

Stevy: Quelle est ta philosophie de jeu pour des catégories de jeunes?

Chris: Elle est basée sur la construction de la culture de jeu et sur la prise d’initiative : le jeu appartient aux joueurs! Je prône un basket total avec des intentions fortes. Je n’aime pas l’hésitation, je préfère qu’on se plante vraiment, on apprend mieux, donc une prise d’initiative permanente avec la lecture du jeu. Je suis adepte d’un basket en mouvement et rapide (ballon et joueurs) avec des prises de tirs dès qu’on est ouvert. Enfin, défensivement j’insiste sur la responsabilité des duels.

Thomas:  A mon sens, les jeunes doivent avoir la volonté de jouer le jeu rapide et la transition. Sur demi-terrain, des principes de jeu ou des formes de jeu « ouvertes » me paraissent intéressantes afin de développer leur lecture de jeu.
Défensivement, j’ai toujours insisté sur une très forte intensité défensive avec un pressing tout terrain ou une défense très agressive sur demi terrain. Des stratégies défensives assez simples mais où les joueurs vont pouvoir développer la volonté de remporter le duel et pas toujours se reposer sur les aides défensives.



Stevy: Sur une semaine type de 3 entraînements par semaine avec des jeunes, quelle serait ta planification idéale?

Chris: Sur le 1er entraînement: Travail de footwork, Fondamentaux individuels, Jeu à 2 et à 3
Sur le 2nd entraînement: Travail de Footwork, Travail physique, Jeu à 3, Jeu de transition, Tirs en quantité
Sur le 3eme entrainement : Travail de Footwork, Tirs, Jeu à 5 (fondamentaux collectifs, jeu d’écrans à partir de U16 voir U15).
Il ne faut pas oublier la notion de plaisir lors des entraînements. On doit être exigent mais il faut cultiver la prise de plaisir. Mais je pense aussi qu’on prend plus de plaisir quand on est performant.

Thomas: Il n’y a pas forcement de planification idéale et cela dépend de la catégorie, du niveau de ton groupe et de leur potentiel.
Si je reprend ce que nous faisions avec les espoirs du Paris Levallois qui ne pouvaient s’entraîner qu’une fois par jour, nous nous approchions de :
* 20 % de travail physique (en salle de musculation ou sur le terrain)
* 20 % d’adresse
* 25 % sur les fondamentaux avec beaucoup du travail en 1C1
* 15 % sur les fondamentaux pré tactiques avec du jeu à 3 ou à 4
* 20 % sur notre collectif offensif et défensif à 5 contre 5



Stevy: Lors d'entraînements de jeunes, quelles sont les situations que tu privilégie (travail technique à vide, travail de 1c1, travail de 2c2 ou 3c3, travail de 5c5)

Chris: Je mets très vite de l’opposition pour ne pas décontextualiser trop longtemps. J’affectionne le jeu à 3 car il est déjà très riche tactiquement pour des jeunes et très formateur selon moi. Les espaces étant plus grands, cela favorise la créativité du porteur de balle. Et je commence par beaucoup de manipulation pour développer l’aisance avec ballon (tirs, passes, dribbles).

Thomas: J’utilise toutes ces formes de travail en fonction des besoins de mes joueurs et pas forcément de façon linéaire. Je peux commencer par mettre en place une forme de jeu et la faire jouer en 5c5 pour ensuite revenir sur un travail à vide sur un problème technique et repasser par le 1c1 voire le 3c3 avant de revenir à du 5c5. Il faut essayer de donner du sens à chaque partie de son entrainement afin de garder un niveau de concentration et d’investissement important chez le jeune joueur.



Stevy: Comment abordes tu l'apprentissage et le perfectionnement du tir chez les jeunes?

Chris: Je pense qu’il faut individualiser le travail même s’il y a des basiques. Je ne modifie pas trop une gestuelle qui fonctionne même si elle n’est pas trop académique, ce qui m’intéresse c’est la capacité du joueurs à utiliser ce tir à son niveau de jeu et au-dessus.
Ensuite, je prône un travail de quantité et j’essaie d’inculquer aux joueurs la capacité à se corriger.
J’aime organiser des concours de tirs pour développer l’aspect compétitif aussi.
Enfin, je contextualise en mettant de l’opposition.

Thomas: J’essaye d’abord de corriger leur gestuelle afin de les amener le plus possible vers un geste technique parfait.
Ensuite, un gros travail de répétition afin de fixer cette gestuelle.
Enfin, je rajoute des contraintes afin de se rapprocher le plus possible des situations de matchs. Ces contraintes peuvent être : le faire tirer dans les situations que nous retrouverons dans nos formes de jeu, mettre de la pression sur la réussite, mettre une opposition défensive plus ou moins élevée, imposer une certaine vitesse d’exécution…



Stevy: Quelles sont les qualités physiques qu'un jeune joueur doit avoir pour arriver au haut niveau?

Chris: Une très grande qualité d’appuis, un corps solide pour supporter la charge de travail et les contacts, une capacité d’explosivité importante.

Thomas: La qualité physique la plus importante est la capacité à ne pas se blesser. Certains joueurs se blessent très fréquemment même en faisant une préparation physique adaptée, et en cas de blessure, ils vont mettre plus de temps à récupérer. Ce côté fragile pose un gros problème car il ne permet pas au jeune d’avoir un gros volume d’entraînement.
Ensuite, un jeune a forcément plus de chance de réussir s’il est grand, explosif, costaud, résistant et souple mais le plus important est d’arriver à optimiser son potentiel physique et d’avoir un jeu qui correspond à son physique.
Il y a de nombreux exemples à haut niveau de joueurs faibles dans une composante du physique et qui compensent en étant dominant sur une autre composante du physique et/ou par des habiletés techniques au dessus de la moyenne.


Stevy: Quelles sont les qualités mentales qu'un jeune joueur doit avoir pour arriver au haut niveau?

Chris: Être travailleur, déterminé/motivé, rigoureux (faire les choses avec précision), discipliné, avoir une capacité régulière à se remettre en cause (sortir de son confort) et être un compétiteur.

Thomas: Si un jeune joueur veut réussir à atteindre son plus haut niveau, il doit être engagé dans sa pratique de basket et pas faire du basket pour passer des bons moments avec ses potes ou parce que ça aide avec les filles d’être basketteur.
Cet engagement peut se définir par :
- la capacité à être rigoureux avec soi même qui me paraît très importante pour un jeune qui veut réussir.
- le fait d’être travailleur, avoir envie de passer des heures à la salle afin de développer ses points forts et d’améliorer ses points faibles.
- avoir confiance en soi (dans une certaine mesure) aide également les jeunes joueurs a progresser rapidement.


Stevy: Est-il nécessaire de commencer tôt le basket pour arriver au plus haut niveau? Quel est l'âge idéal?

Chris: Je ne pense pas. Tout dépend de la capacité de travail du joueur. L’essentiel est la capacité à comprendre et transférer. Je pense que pour être un bon basketteur, il est judicieux d’avoir pratiqué l’athlétisme et même un sport de raquette comme le tennis ou le badminton (pour les changements de direction sans le contact avec l’adversaire). On peut donc commencer par ces sports au départ puis arriver plus tard au Basket.
Après l’idéal, c’est sans doute de faire les deux sports assez jeune vers l’âge de 5-6ans, mais sans trop en faire non plus. Il faut que cela reste avant tout ludique quand on est très jeune. 

Thomas: Plus un jeune joueur commence tôt le basket plus il a de chance de réussir à atteindre son haut niveau. L’apprentissage d’habiletés motrices est plus facile pour un jeune de 8-10 ans que pour un jeune de 17 ans. Plus un jeune commence tôt plus il aura d’heures d’entrainement derrière lui, plus il vivra d’expérience basket et plus il aura de chance de réussir.
Cependant, dans mon expérience au sein du centre de formation du Paris Levallois, j’ai entrainé plusieurs qui sont devenus professionnel alors qu’ils ont commencé le basket de façon structuré tard (16-18ans). Ces jeunes ont réussi à devenir professionnel grâce à une qualité d’écoute et une volonté de travailler supérieure à beaucoup de joueurs de leur catégorie d’âge qui avaient commencé le basket très tôt et pour certains déjà connu beaucoup d’expérience comme les pôles ou les équipes de France jeunes. Ces jeunes étaient conscients de leur retard et ont fait beaucoup d’effort pour le rattraper.
L’idéal serait de commencer très tôt mais de ne jamais se croire arriver et de continuer à essayer de progresser un maximum à chaque entrainement.


Stevy Merci pour avoir répondu à toutes ces questions. As-tu une dernière chose à ajouter?

Chris: Je veux juste dire qu’il faut que les entraineurs de jeunes échangent plus entre eux et soient curieux pour aller chercher des idées ailleurs afin de se renouveler et de se remettre en question. C’est, selon moi, fondamental dans notre métier car entraîner est un métier, pas un loisir, même si on peut y prendre beaucoup de plaisir.
Et je voulais te remercier pour ce blog qui est pour moi une interface d’échanges justement et qui ne peut que nous enrichir les uns les autres. 

Thomas: Pour être le meilleur formateur possible, il faut faire l’effort de comprendre ses joueurs. Il ne faut pas s’intéresser uniquement au joueur de basket. Il faut essayer de découvrir l’adolescent ou le jeune homme qu’il y a derrière. Cela peut passer par l’observation des joueurs dans la vie de groupe et par des entretiens réguliers.
Si nous arrivons à bien cerner le joueur, nous pourrons mieux le guider vers un épanouissement dans sa pratique du basket et mieux le pousser dans ses retranchements afin que sa progression soit optimale.


Merci beaucoup à vous deux pour avoir pris du temps à répondre à mes questions.
Je suis sûr que de nombreux coachs et joueurs seront intéressés par vos réponses.

SF 

1 commentaire:

  1. Namele8/14/2014

    Cette nouvelle rubrique promet d'être riche si les intervenants ont toujours cette qualité. Le problème de l'échange entre les entraîneurs de jeunes est à soulever...
    Peut être que le système des formations fédérales, qui se concentrait un peu trop sur des fondamentaux pré-collectifs très tôt dans le cursus, brident peut être l'intérêt des entraîneurs pour la formation ?

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