10 mars 2014

Jeunes basketteurs: Retournez jouer sur les playgrounds!

De nos jours, les jeunes basketteurs vont moins jouer sur les terrains extérieurs: les "playgrounds". Ils se contentent de leurs entraînements en club (2 à 3 par semaine) pendant la saison.  

Auparavant, les "pick-up games" sur les playgrounds (petits matchs improvisés: 1c1, 2c2, 3c3 ou 5c5) étaient fréquents. Lors de ces matchs, il n'y a pas d'entraîneur, pas d'arbitre, pas de parents. Cela implique une grande liberté d'expression et une autonomie du joueur.
Les jeunes passaient également du temps à travailler leur technique tout seul sans aucune limite de temps. Plusieurs études montrent d'ailleurs que le "deliberate play" ou "jeu délibéré" est un facteur important dans le développement du talent.

Les terrains extérieurs sont désormais désertés ou presque. Ces petits matchs en jeu libre ou ce travail technique en autonomie avaient pourtant plusieurs intérêts dans la formation des jeunes:


1. Constuire le mental: Confiance en soi, Estime de soi, Solidité mentale, Envie de gagner.

A travers les petits matchs sur les playgrounds, les jeunes développent leur confiance car ils peuvent prendre des initiatives, essayer des nouveaux gestes sans craindre de reproches des parents ou des entraîneurs. Ils se rendent compte qu'ils peuvent dribbler, tirer et marquer, gagner des matchs. Cela renforce l'estime de soi et le sentiment d'accomplissement. 
De plus, très souvent, si tu veux rester sur le terrain, il faut gagner. Cela apprend donc l'envie de gagner, l'esprit de compétition et la soif de victoire. Le jeu est souvent plus physique et ça chambre beaucoup. Le joueur s'habitue à jouer avec des fautes. Il renforce sa solidité mentale, sa dureté.


2. Développer la créativité, le QI basket.

Le fait de jouer libre permet de développer la créativité du joueur. Il peut essayer de faire des gestes ou des "moves" qu'il ne ferait pas à l'entraînement. Il développe ainsi ses habiletés techniques dans le jeu.
Les matchs se font sans systèmes donc le joueur doit apprendre à créer le jeu, à lire le jeu, avec ou sans ballon, pour que son équipe marque des paniers. Il se retrouve face à des situations qu'il n'a pas l'habitude de voir. Il mémorise toutes les situations et les meilleurs solutions à adopter lors de ces situations à partir des échecs ou des réussites qu'il a eu.


3. Développer les qualités techniques.

Travailler techniquement seul sur un terrain extérieur. Passer du temps à refaire un mouvement que l'on n'arrive pas. Cela permet d'assimiler réellement des mouvements techniques vus lors des entraînements ou lors des matchs professionnels. Jouer des matchs dehors assure également une grande liberté technique et beaucoup de possessions par joueur (possibilité de beaucoup dribbler, passer et tirer). Le joueur peut essayer un geste qu'il n'a pas l'habitude de faire en match et qu'il n'oserait pas faire devant son coach. Cela développe donc forcément les qualités techniques.


4. Développer les capacités motrices et athlétiques.

S'entraîner dehors, faire des matchs sur les playgrouds: tout ceci sollicite le physique du jeune. Par la diversité et la répétition des gestes techniques, le jeune joueur développe sa motricité. Sur les matchs en 1c1, 2c2, 3c3, le jeune réalise plus d'actions athlétiques (accélération, changement de direction ,saut,...) que lors de matchs en 5c5. Ainsi, il sollicite davantage son système neuro-musculaire et améliore ses qualités de puissance et d'explosivité.
Très souvent, les jeunes essaient de dunker ou d'attraper le cercle sur les terrains extérieurs. Ceci constitue l'équivalent d'un entraînement pliométrique. L'intensité est en plus maximale dans ce cas car le jeune se donne à fond pour dunker. Ce travail pliométrique participe ainsi au développement de la puissance et de l'explosivité.


5. Apprendre à défendre "dur"

Si tu veux rester sur le terrain, il faut défendre et défendre "dur". Il n'y a pas d'autre choix. L'équipe qui ne défend pas, ne gagne que très rarement des matchs sur les playgrounds.
Il faut apprendre à ne pas se faire passer en 1c1 car il n'y a pas d'aide organisée bien souvent. Si le défenseur du porteur de balle se fait passer, il y a très souvent panier.
Le joueur apprend aussi à ne pas laisser marquer de panier facile, à faire la faute plutôt qu'accepter de se prendre le panier.


6. Apprendre le travail d'équipe et la sportivité. Développer la sociabilité.

L'interaction avec les autres joueurs dans un climat où il est important de gagner mais où il n'y a finalement "rien à gagner" permet de développer le travail en équipe et la sportivité.
Les joueurs se conseillent les uns les autres. Ils s'entraident sur le terrain entre coéquipiers. Ils apprennent à travailler ensemble dans un but commun. Ils apprennent à respecter les adversaires.
Les petits matchs permettent de développer la sociabilité du jeune: jouer contre des personnes que l'on ne connaît pas, discuter avec eux et apprendre à les connaître.

7. Rester motivé, aimer le jeu et être heureux

Ces matchs améliorent aussi la motivation du jeune. Il a envie de progresser pour devenir meilleur, pour gagner les prochains matchs. La motivation devient intrinsèque. Le joueur joue pour "lui", et non pour ses parents ou pour son coach. Le jeune joueur apprend à aimer le basket-ball.
Enfin, le joueur est très souvent heureux après une partie de basket avec ses amis. Il se sent bien. Il s'est défoulé. Il y a un bien-être mental qui en découle.
When I talk about play, I am talking about kids playing by themselves and with no parents around telling them what to do or telling them to do this or that.  Some times it is referred to as free play.
Play allows kids to discover for themselves what works and what doesn’t and it allows them to develop skills they to compete with their buddies.
When I was growing up, if you couldn’t play at the level of the other guys, you didn’t get chosen on a team.  So if you wanted to play, you had to go practice by yourself until you could meet the standard.
You want a group to accept you, you had to prove yourself.
Play also allows you to free yourself to make mistakes trying things.  You throw a behind the back pass during a basketball game and it goes into the next yard, there is no parent or coach yanking you out of the game and screaming at you never to do that again.
You become creative and you learn to make adjustments.  If you are being coached all the time, it takes away some of that creativity.
The other thing about play is that it is just fun.  One of your trainers, Lance Goyke, is having some of his adults playing handball, soccer and hacky sack as part of their workouts and they are having a blast.
One of the best things I have done is to let the kids come and play for 20 minutes before we start training.  Since we train right after school, it allows them to release some pent up energy that they have been building all day at school and the result is that the training is better and much more focused.
They can play any game they want but everybody is included.
The other thing that we do is with my weightlifters, because they train 5 to 6 days a week,  is that on Wed we have play day.  They totally control it.  They control not only what they play but also how long.  It serves as a great recovery tool for their next workout.
- See more at: http://robertsontrainingsystems.com/blog/interview-grant-gardis/#sthash.SmDRMQPp.dpuf

When I talk about play, I am talking about kids playing by themselves and with no parents around telling them what to do or telling them to do this or that.  Some times it is referred to as free play.
Play allows kids to discover for themselves what works and what doesn’t and it allows them to develop skills they to compete with their buddies.
When I was growing up, if you couldn’t play at the level of the other guys, you didn’t get chosen on a team.  So if you wanted to play, you had to go practice by yourself until you could meet the standard.
You want a group to accept you, you had to prove yourself.
Play also allows you to free yourself to make mistakes trying things.  You throw a behind the back pass during a basketball game and it goes into the next yard, there is no parent or coach yanking you out of the game and screaming at you never to do that again.
You become creative and you learn to make adjustments.  If you are being coached all the time, it takes away some of that creativity.
The other thing about play is that it is just fun.  One of your trainers, Lance Goyke, is having some of his adults playing handball, soccer and hacky sack as part of their workouts and they are having a blast.
One of the best things I have done is to let the kids come and play for 20 minutes before we start training.  Since we train right after school, it allows them to release some pent up energy that they have been building all day at school and the result is that the training is better and much more focused.
They can play any game they want but everybody is included.
The other thing that we do is with my weightlifters, because they train 5 to 6 days a week,  is that on Wed we have play day.  They totally control it.  They control not only what they play but also how long.  It serves as a great recovery tool for their next workout.
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When I talk about play, I am talking about kids playing by themselves and with no parents around telling them what to do or telling them to do this or that.  Some times it is referred to as free play.
Play allows kids to discover for themselves what works and what doesn’t and it allows them to develop skills they to compete with their buddies.
When I was growing up, if you couldn’t play at the level of the other guys, you didn’t get chosen on a team.  So if you wanted to play, you had to go practice by yourself until you could meet the standard.
You want a group to accept you, you had to prove yourself.
Play also allows you to free yourself to make mistakes trying things.  You throw a behind the back pass during a basketball game and it goes into the next yard, there is no parent or coach yanking you out of the game and screaming at you never to do that again.
You become creative and you learn to make adjustments.  If you are being coached all the time, it takes away some of that creativity.
The other thing about play is that it is just fun.  One of your trainers, Lance Goyke, is having some of his adults playing handball, soccer and hacky sack as part of their workouts and they are having a blast.
One of the best things I have done is to let the kids come and play for 20 minutes before we start training.  Since we train right after school, it allows them to release some pent up energy that they have been building all day at school and the result is that the training is better and much more focused.
They can play any game they want but everybody is included.
The other thing that we do is with my weightlifters, because they train 5 to 6 days a week,  is that on Wed we have play day.  They totally control it.  They control not only what they play but also how long.  It serves as a great recovery tool for their next workout.
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8. Faire le plein de Vitamine D!

Une exposition de 30 minutes par jour au soleil garantit, chez la plupart des personnes, une bonne réserve en vitamine D. La vitamine D est nécessaire à plusieurs actions physiologiques et à la robustesse du squelette humain.



Donc, jeunes basketteurs, retournez jouer sur les playgrounds s'il vous plaît!! 


SF

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